« Dans ces grandes plaques, miroirs de métal, se pose le reflet sans cesse changeant du lac et de la ville. Suspendues aux arbres de la promenade d’Albigny, elles portent en creux les plans des bâtiments avoisinants. Jean Denant rend ainsi inséparables nature et urbanisme…
Les années 70 ont vu pousser le long de la promenade de grands immeubles de prestige. Pour Jean Denant, l’aménagement de cette part de la ville, mi-urbaine, mi-végétale, avec la proximité du lac, ici domestiqué, est un tout qu’il faut considérer dans son ensemble. La vision en surplomb que l’œuvre offre de l’emplacement des bâtiments présents sur le site, à laquelle nous n’aurions pas accès autrement, nous fait prendre conscience d’une sorte de dialogue. Chaque plaque nous offre d’un seul regard toutes les données de l’endroit. Et les célèbres platanes de l’avenue d’Albigny portent l’exacte image de la cité. »